En RD Congo, le futur sera numérique – le présent l’est déjà ! – et point de numérique sans cybersécurité et sans confiance.

Pour les entreprises congolaises, la transformation digitale devient la priorité du moment. Tous les secteurs d’activité sont d’ailleurs concernés. Cette digitalisation apporte évidemment des avantages (concurrentiels, opérationnels), et on peut dire aujourd’hui que les entreprises privées et surtout publiques deviennent plus «ouvertes» à leurs clients, leurs partenaires, leurs fournisseurs…

Néanmoins, cela les expose également davantage à des cyberattaques, et la vulnérabilité digitale augmente fortement. Il n’est pas un jour sans qu’une entreprise n’en soit victime en RD Congo même si on entend pas trop souvent parler de ces cyberattaques, et la question n’est plus de savoir «si on sera attaqué», mais «quand on sera attaqué».

La transformation numérique des entreprises congolaises ne peut s’engager et réussir sans un niveau certain de confiance dans l’organisation et dans les technologies qui portent ces changements profonds. L’impératif de sécurité numérique est alors essentiel pour créer cette confiance indispensable aux relations commerciales et humaines, tant l’Homme congolais « se digitalise ».

La Cybersécurité doit donc impérativement accompagner la transformation digitale dans une optique «secure by design», c’est-à-dire dès le développement initial de nouveaux produits et services.

Et donc comme on ne peut pas envisager une transformation digitale ou une transition numérique sans aborder les enjeux liés à la Cybersécurité et la Cybercriminalité, le modèle congolais de cybersécurité doit être le résultat d’une succession de choix politiques ambitieux issus d’une prise de conscience: la transformation numérique de la société, de l’économie et de l’action publique devra se faire en confiance et en sécurité, ou elle ne se fera pas.